
"Mort au bord de la faillite", "un king criblé de dettes", "une montagne de dettes"... Lors de la disparition de Michael Jackson, il y a tout juste un an, tous les médias semblaient s'accorder sur un point : outre l'héritage musical et artistique qu'il laissait derrière lui, le plus gros vendeur de disques de tous les temps léguait surtout à sa progéniture une liste de créances à la hauteur de ses excès. Les journalistes s'en inquiétaient, d'autant plus qu'à 50 ans, le King of Pop s'éteignait à la veille d'une tournée mondiale censée marquer son grand retour, mais aussi remplir les coffres désespérément vides du royaume de Neverland. Avec un train de vie qu'on estimait à 30 millions de dollars par an, Michael Jackson s'était forgé une réputation de piètre gestionnaire. Au total, ses dettes étaient estimées à 400 millions de dollars, selon le Financial Times. Lire la suite l'article
Mais quelques jours à peine après sa disparition, sa famille découvrait, en plein émoi planétaire, le testament que le King of Pop, plus prévoyant qu'on l'aurait imaginé, a consciencieusement rédigé, le 7 juillet 2002. Entre-temps, son patrimoine avait été réévalué à la hausse, puisqu'on lui attribuait 500 millions de dollars de biens, comprenant, entre autres, son fameux ranch de Neverland, des voitures de collection et des antiquités, mais surtout la poule aux oeufs d'or : la société ATV, propriétaire notamment des droits du répertoire des Beatles, qu'il ne détenait plus qu'à 50 %. Le testament fut donc rapidement transmis à la justice, et c'est la Cour supérieure de Los Angeles qui mit en application les dernières volontés de celui qui fut surnommé "Wacko Jacko" par la presse américaine.
Joe Jackson a vainement essayé d'hériter
40 % de l'ensemble de ses biens furent légués à ses 3 enfants - Paris, Prince Michael et Prince Michael II, dit Blanket - et 40 % à sa mère, Katherine.
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