
Après quelques semaines d'accalmie, ou, du moins, de retrait au regard des médias, l'affaire Zahia effectuait ce jeudi après-midi 4 novembre, comme prévu, un retour fracassant dans l'actualité, et, surtout, dans... le bureau du juge d'instruction Yves Dando, saisi du dossier. Dès cet été, on envisageait un moment houleux, il l'a été : Zahia Dehar, principale protagoniste du scandale qui a entaché plusieurs footballeurs de l'équipe de France qui auraient sollicité ses services, était confrontée à une certaine Camélia E.,témoin providentiel de Karim Benzema, et au joueur, également présent.
Zahia, Camélia, Benzema, le scénario impossible
L'attaquant français du Real Madrid, mis en examen au mois de juillet pour "sollicitation de prostituée mineure" (à l'instar de Franck Ribéry et du beau-frère de ce dernier, tous encourant une peine de 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende), avait reçu à la fin de ce même mois un renfort inespéré : venue de nulle part, arrivée comme une fleur, ladite Camélia s'était spontanément présentée, d'abord à l'avocat du joueur avant d'être convoquée par les enquêteurs, au lendemain de la mise en examen de Benzema, pour fournir un témoignage dédouanant totalement le footballeur des faits reprochés. Elle y expliquait avoir été la petite amie de Karim Benzema, et avoir - platoniquement - passé la nuit du 11 mai 2008 avec lui, celle-là même où on lui prêtait une relation tarifée avec Zahia, alors âgée de 16 ans. Selon sa version, Camélia aurait préalablement entretenu depuis le 5 mai un flirt téléphonique avec le joueur après une rencontre au Stade du Ray, à Nice. A l'invitation du footballeur, elle serait montée à Paris le 11 mai pour passer la soirée avec lui. Pas accréditée pour la soirée des trophées UNFP, elle dit avoir retrouvé Benzema après la cérémonie et avoir fait la fête, en compagnie d'une dizaine de personnes, et avoir passé la nuit avec lui dans sa suite du Meridien Porte Maillot
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