samedi 13 novembre 2010

Jean-Luc Delarue : sa désintoxication, ses projets...


Quelques jours après être sorti de sa cure de désintoxication, Jean-Luc Delarue donne des nouvelles de sa santé. L'animateur, arrêté en septembre dernier dans le cadre d'une enquête sur un important trafic de stupéfiants, veut se débarrasser de son addiction à la cocaïne : il a donc suivi une cure de rétablissement à la clinique de la Métairie, à Nyon, en Suisse.

"On est isolés, avec peu ou pas de contact avec l'extérieur. J'ai rejoint un groupe d'une douzaine de personnes dépendantes des drogues, dont l'alcool, qui est peut-être la pire de toutes ! Nous nous réveillions chaque matin à 7 heures pour partager le petit-déjeuner avec le groupe. Dans la journée, nous enchaînons les groupes de parole dirigés par un thérapeute ou, parfois, autogérés. Chaque jour, nous avions aussi du temps pour faire du sport et l'obligation de travailler par écrit les étapes de notre rétablissement. C'est la méthode Minnesota inventée par deux malades alcooliques qui ont créé les Alcooliques anonymes," raconte Jean-Luc Delarue, qui doit désormais "participer à quatre groupes par semaines". L'animateur doit également se rendre une fois par mois à la clinique pendant "au moins un an" et il peut compter sur le soutien d'un parrain qu'il peut contacter à toute heure du jour et de la nuit. "Je suis responsable de mon rétablissement," ajoute Jean-Luc Delarue qui a toutes les cartes en main pour guérir.

L'animateur est cependant très attentif à ne pas remplacer une addiction par une autre : "Lorsque j'ai tenté d'arrêter la drogue la première fois, j'ai tenu quatre ans. Mais j'ai développé un problème d'alcool (...) alors quand je suis arrivé à la clinique pour arrêter la cocaïne, j'ai finalement décidé d'arrêter aussi l'alcool (...) Vous comprenez, en arrêtant la cocaïne, je ne voulais pas risquer de me réfugier dans le vin ou le whisky..." Et, avide de "transmettre", Jean-Luc Delarue envisage d'"informer les collégiens et les lycéens sur les dangers de l'addiction aux drogues, dont fait partie l'alcool" dans quelques mois. "Je vais donc prendre la route dans un camping-car et partir dans une cinquantaine de villes en France, en Suisse et en Belgique pendant trois mois à raison de quatre à cinq jours par semaine ! Je pense commencer en février ou en mars et je dormirai dans mon camping-car, voire parfois à l'hôtel dans un hôtel s'il fait froid..."
(Photo © Abaca)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire